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Nos nouveautés

Jean Cocteau écrivait : "La tradition est un mouvement perpétuel, elle avance, elle change, elle vit. La tradition vivante se manifeste partout. Efforcez-vous de la maintenir à la manière de votre époque."
Cocteau avait raison. Les savoir-faire artisanaux sont le fruit d'une réflexion permanente, un flux tendu en effervescence, ils se fondent dans la modernité et les savoirs issus de la tradition sont le terreau grâce auquel fleurissent les idées nouvelles et dont la créativité de chacun se nourrit.

Artisan, on modèle la tradition à son image, presque à son insu, au moment même où les mains s'ébrouent pour donner corps à l'idée créatrice, et faire advenir quelque chose de nouveau.

L'Issoire mammouth

Issoire clouté d'or

Sur le thème des couteaux rattachés à un nom de ville, nous avons imaginé cet Issoire dans l’esprit des couteaux régionaux du XIXe. Son origine précise est incertaine mais il apparait dans les registres des fabricants couteliers thiernois à partir de 1888. Ceux-ci le commercialisent alors à destination des couteliers revendeurs d’Issoire et, devant le succès qu’il remporte, plus largement dans le Puy-de-Dôme, la Haute-Loire et le nord Cantal. Nous avons choisi d’affiner sa silhouette et d’ajouter des clous d’or sur son manche, ceci afin de tendre, comme toujours, vers un état d’esprit de coutellerie ancienne.

Manche mammouth clouté d’or, mouche, ressort et lame guillochés ou mouche et ressort gravés, ouvert 24 cm, fermé 12,5 cm.

Issoire ébène

L'Issoire ébène

Sur le thème des couteaux rattachés à un nom de ville, nous avons imaginé cet Issoire dans l’esprit des couteaux régionaux du XIXe. Son origine précise est incertaine mais il apparait dans les registres des fabricants couteliers thiernois à partir de 1888. Ceux-ci le commercialisent alors à destination des couteliers revendeurs d’Issoire et, devant le succès qu’il remporte, plus largement dans le Puy-de-Dôme, la Haute-Loire et le nord Cantal. Nous avons choisi d’affiner sa silhouette et d’ajouter des clous d’argent sur son manche, ceci afin de tendre, comme toujours, vers un état d’esprit de coutellerie ancienne.

Manche ébène clouté d’argent, mouche, ressort et lame guillochés ou lame et ressort guillochés et gravés, ouvert 24 cm, fermé 12,5 cm.

Le Tartare

Ce couteau est une variation du modèle dit "à la tartare". Sa forme générale reste identique mais sa garniture varie un peu : il conserve ses deux demi coquilles ciselées à chacune des extrémités du couteau avec rosettes intermédiaires. Nous situons ce modèle au début du XVIIIe où, après les guerres onéreuses de son arrière-grand-père, Louis XV ouvre la société au commerce et aux industries nouvelles. Les lois sévères et le rigorisme cèdent alors le pas aux plaisirs, et l’on est tout à la joie de vivre l’esprit tourné vers la recherche du beau. Les repas sont alors l’occasion de sortir de la poche sa dernière acquisition, un couteau à la Tartare !

Manche écaille de tortue ou mammouth, rosettes et filets argent, ouvert 22 cm, fermé 11 cm.

Couteau d'amis
Nemours nacre noire - mammouth

Le Nemours

Ce sont parfois de tous petits détails qui participent à la création d’un couteau. Pour le Nemours, nous voulions réaliser un modèle pourvu d’une très longue mouche et d’une forme ni trop petite ni trop grande que l’on peut prendre parfaitement en main. A partir de ces éléments, nous avons dessiné ce couteau large mais aussi assez plat, afin que l'on puisse le glisser sans difficulté très près du corps. Le manche mammouth et nacre noire se marie parfaitement aux rosettes argent pour un effet sobre et raffiné. Le guillochage du dos de la lame et du ressort est inspiré de modèles de couteaux de table du XVIe siècle.

Manche mammouth et nacre noire, rosettes argent, ressort et lame guillochés et gravés, gravure Bruno Casetto, ouvert 22 cm, fermé 12 cm.

Le D'Alembert clouté d'or

Nous avons dessiné cette pièce en restant le plus proche possible de l’esprit frivole et chaleureux du XVIIIe siècle. Nous avons voulu un couteau fonctionnel, à une lame, que l’on emmènerait partout, mais dont le raffinement, la richesse de la garniture et l’élégance des lignes témoigneraient de la sûreté de goût de son possesseur, bref un couteau de belle lignée dont la qualité de fabrication relèverait de la "clincaillerie fine" tel que l’entendaient les maîtres couteliers de Langres et de Nogent à l’époque. Nous avons décliné le modèle D’Alembert de plusieurs façons. Ici avec un manche composé d'écaille de tortue entièrement cloutée d'or, l'écaille elle-même posée sur feuille d'or.

Manche écaille de tortue cloutée d'or, rosettes argent, ouvert 24 cm, fermé 13 cm.

D'Alembert écaille
Baron-bandit ébène

Le Baron-bandit ébène

Le Baron-bandit est la réplique d’un grand couteau du XVIIIe que nous pensons parfaitement adapté au banditisme du fait de sa forme bougrement effilée. C'est principalement à la fin du XVIIIe et surtout pendant la période de la Révolution française que le brigandage connaît son paroxysme. Les raisons en sont la pauvreté et le manque de ressources mais surtout, dans le cadre de la Révolution, l'opposition au pouvoir royaliste puis la défiance de quelques familles nobiliaires à l’endroit du pouvoir du Directoire. Les "barons-bandits" devaient encore détenir leurs anciens couteaux luxueux mais néanmoins redoutables pour s'attaquer aux commerçants ambulants ou pour rançonner les villes.

Manche ébène, rosettes argent, lame et ressort guillochés, ouvert 30 cm, fermé 16,5 cm.

L’Étui de violon lame gravée

C’est le Nogentais Émile Drouot qui fut, dans la seconde moitié du XIXe, à l’origine de la forme si particulière de ce couteau, dite en étui de violon. Typique de la coutellerie de Nogent du milieu du XIXe, à la pureté de ses lignes s’ajoute l’habillage tout en nuance des rosettes, des mitres et du ressort guillochés main. Juste ce qu’il faut d’élégance pour mettre en valeur sa fine lame particulièrement fonctionnelle. Également apprécié par les hommes et par les femmes, ce couteau luxueux, comme la quasi-totalité de la production nogentaise, était destiné à rejoindre les vitrines cossues des riches boutiques parisiennes.

Manche écaille de tortue, rosettes à l'ancienne, lame gravée, ressort, lame et platines guillochés et gravés, gravure Bruno Casetto, ouvert 19 cm, fermé 10 cm.

Étui de violon écaille gravé
Sarah B écaille ou mammouth

Le Sarah B

Le Sarah B est un couteau d'inspiration Art Nouveau que nous avons voulu élégant, sobre et raffiné. Nous l'avons appelé ainsi en hommage à Sarah Bernhardt, icône de l'Art Nouveau. Ce mouvement artistique date de la fin du XIXème siècle. Il a duré à peine 20 ans. L’Art Nouveau s’appuie sur l’esthétique des courbes, des arabesques, de la végétation et de la nature. Il privilégie les représentations de fleurs, d’insectes, d’arbres et d’animaux. La sculpture du manche du Sarah B est directement inspirée de ce mouvement aux lignes courbées et très végétalisées.

Manche écaille de tortue sur feuille d'or ou mammouth sculpté, mitres sculptées, ouvert 19 cm, fermé 11 cm

L'Alchimiste ébène

L’Alchimiste est une création de l’atelier à partir de la forme d’un grand couteau aux lignes élégantes et raffinées du XVIIIe. Son nom s’est imposé à nous du fait de la composition de son manche aux deux matières principales, l’ébène et l’argent. L’Alchimie est l’art antique de fondre et d'allier les métaux comme l’argent, mais son étymologie désigne aussi la terre noire. Sa garniture se compose de formes tout en rondeur, que ce soient les mitres, les médaillons ou les rosettes.

Manche ébène, rosettes et médaillons argent, ouvert 27 cm, fermé 14,5 cm.

Alchimiste ébène
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